Avec trois transatlantiques, deux tours du monde et quatre Solitaire du Figaro à son actif, Justine Mettraux est LA navigatrice suisse par excellence. Elle s'est prêtée au jeu des 5 QUESTIONS et nous parle mer, femmes et femmes en mer.
1/ Justine, pourquoi aimez-vous naviguer ?
Au-delà de la compétition, le contact avec la nature est vraiment important. Pouvoir passer du temps dehors, être en mer… Être au contact des ces éléments-là fait vraiment partie intégrante de ma volonté de faire de la course au large.
2/ Quel souvenir vous a le plus marqué en mer ?
Les souvenirs les plus forts que j’ai sont sur la Volvo Ocean Race. Ça dépend des endroits où on est mais chaque endroit autour du monde est spécial, en plus tu partages ça avec une grosse équipe… Donc il y a pas mal de moments fortssur ce tour du monde.
3/ Qu’évoquent pour vous les femmes en mer ? Ma vision c’est qu’il n’y en a pas assez (Rires). C’est un milieu encore assez masculin, que ce soit dans le milieu professionnel, amateur ou dans le monde de la croisière. C’est vrai qu’on voit plus souvent les hommes à la barre que leurs femmes par exemple. Mais pour moi c’est vraiment un milieu où les femmes ont tout à fait leur place. Finalement, pour faire fonctionner un bateau, pour faire bien marcher un bateau, ça demande les mêmes compétences, qu’on soit un homme ou une femme. Je ne vois pas la différence. 4/ Que vous inspire le projet r’Ose Transat ? C’est un super projet. C’est une bonne manière de donner le tour après une maladie. Sur une traversée de l’Atlantique on vit vraiment plein de choses et ça reste un moment à part. Donc je pense que c’est vraiment une bonne idée de faire ça. 5/ Quel message à transmettre à l’équipage ?
J’espère que tout se passera bien, que les conditions seront bonnes et qu’elles verront plein de choses qui leur laisseront des souvenirs marquants pour longtemps.
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